Acheter un tapis peut vraiment donner vie à votre espace, n'est-ce pas ? Cependant, il y a quelques étapes à ne pas manquer pour que vous fassiez le meilleur choix. Dans cet article, nous allons vous guider à travers ces étapes cruciales pour choisir ce tapis parfait qui va vraiment fusionner avec votre style.

Il y a beaucoup de personnes qui passent l’aspirateur en allant dans tous les sens… Non! On ne peut pas faire comme ça! Etant donné que la laine est couchée dans un certain sens, les poils de la laine s’ouvrent et se ferment. C’est pourquoi il faut toujours passer l’aspirateur dans le sens de la longueur du tapis, et non dans le sens de la largeur. Il faut ensuite faire de courts allers-retours. Et surtout, il ne faut pas toucher aux franges. Car si vous aspirez les franges, après 20 ans ou 30 ans, cela va commencer à les arracher.

On commence avec les tapis anciens Sizare Kayseri. Ce sont des tapis du 19ème siècle. Les Arméniens riches ont fabriqué des pièces en soie avec des fils d’argent et des fils d’or. Les gens aisés ont créés ce genre de tapis. A la fin du 19ème siècle, au début du 20ème siècle, il y a eu un nouveau nom: le Hereke Koum-Kapou. Koum-Kapou, c’est le quartier arménien de Constantinople, où les Arméniens ont commencé à faire, sur ordre du sultan, des tapis très fins. Par exemple, le plus fameux, c’est le Koum-Kapou Zareh.

Les tapis Afshar viennent d’Iran. Ce sont des tapis entièrement noués à la main. Ils sont en laine. 100% laine. Les tapis Afshar, c’est laine sur laine, comme les tapis Chiraz. Ce sont des tapis de tribus.

Monsieur Avakian, grand amateur de westerns, raconte avoir remarqué dans le film The Harder They Fall (2021, Netflix) un tapis caucasien arménien, précisément un Kazak aux motifs Lori, intégré fidèlement à l’époque représentée. Surpris par sa présence dans un décor du Far West, il rappelle l’histoire des tapis arméniens, souvent tissés par les femmes pour leur trousseau et arrivés aux États-Unis avec les vagues d’immigration du XIXe siècle. Il décrit leurs caractéristiques – noués à la main, en laine, aux motifs géométriques et couleurs végétales – et souligne leur valeur unique, chaque pièce étant différente. Dans son magasin, il possède plusieurs tapis similaires, datant toutefois de la période soviétique (40-50 ans), et se dit prêt à en vendre à qui serait intéressé.

Monsieur Avakian raconte avoir assisté à la retransmission d’un concert de Norah Jones au Montreux Jazz Festival, où il a été frappé par la beauté du décor composé uniquement de tapis d’Orient et de kilims anciens aux motifs caucasiens. Amateur de musique et passionné de tapis, il souligne l’harmonie des couleurs, leur rôle dans l’acoustique et rapproche cette esthétique du raffinement personnel de la chanteuse, héritière d’une tradition musicale familiale. Admiratif de sa carrière exceptionnelle (40 millions d’albums vendus, plusieurs Grammy Awards), il voit dans ce choix de décor une continuité entre l’art musical et l’art textile, deux univers d’authenticité et de tradition qui, selon lui, ne peuvent être dissociés.