Kilim

Le kilim : un art populaire longtemps négligé

Pendant une longue période, les tapis tissés d'origine orientale, les kilims, ont été considérés par les collectionneurs comme des œuvres mineures, suscitant un intérêt limité. Cette perception est d'autant plus regrettable que le kilim représente souvent une expression authentique d'art populaire. La technique du tissage, combinée à la broderie, offre la possibilité de créer des motifs différents de ceux des tapis noués, avec une esthétique plus géométrique et une surface plus plane.

Une reconnaissance tardive

L'absence d'intérêt initial pour le kilim en tant qu'objet de collection peut s'expliquer en partie par ses possibilités d'utilisation limitées dans les intérieurs occidentaux d'autrefois. Ce n'est que récemment que le kilim a commencé à attirer l'attention. Plusieurs facteurs ont contribué à ce regain d'intérêt, notamment la difficulté croissante d'acquérir des tapis noués véritablement anciens. Fait notable, les États-Unis ont été les précurseurs de cet engouement pour le kilim, avant que l'Europe ne suive.

Un marché accessible aux collectionneurs

Aujourd'hui, le prix d'acquisition des kilims reste relativement abordable. Pour les collectionneurs dont le budget ne permet pas l'achat de tapis noués de valeur, le kilim représente une alternative intéressante. Ils peuvent ainsi découvrir des pièces d'une grande beauté, témoignant d'une riche créativité et arborant des couleurs somptueuses. Le kilim offre donc une porte d'entrée accessible au monde des textiles orientaux anciens, permettant d'apprécier un art distinct et porteur d'une histoire riche.