Tabriz Laine et Soie

11 400.00 CHF

Tabriz : un centre historique de la Perse et du tapis

Située au nord-ouest de l'Iran, près des frontières russe et turque, Tabriz a longtemps été un centre majeur en Perse. Au XIIIe siècle, elle a même servi de capitale à l'empire mongol.

Sa situation géographique a exposé Tabriz à diverses invasions, ce qui a contribué à l'évolution de sa population et de sa culture. Son rôle prédominant en tant que centre commercial en Perse a perduré jusqu'au milieu du XXe siècle.

La fabrication des tapis de Tabriz

Les tapis de Tabriz sont presque exclusivement produits dans la ville éponyme. La production se concentre majoritairement dans des ateliers regroupant de nombreux métiers à tisser, les réalisations dans des contextes domestiques étant plus rares.

Les métiers utilisés sont verticaux, souvent dotés d'ensouples métalliques. La structure du tapis est constituée d'une chaîne et d'une trame en fil de coton robuste, la trame étant doublée pour plus de solidité.

La laine utilisée pour le velours provient généralement des régions de Makou (près de la frontière turque) ou des environs du lac de Rezâye, au sud-ouest de Tabriz.

Au début du XXe siècle, des exemplaires exceptionnels, considérés parmi les plus beaux tapis persans, ont été confectionnés en soie.

Les dimensions les plus courantes pour les tapis de Tabriz sont le sedjadeh et les grands formats, généralement à partir de 200 x 300 cm.

L'importance historique des tapis de Tabriz

Les tapis de Tabriz ont joué un rôle crucial dans la production persane, notamment en étant parmi les premiers tapis destinés à l'exportation. Dès le milieu du XIXe siècle, les marchands de Tabriz, qui commercialisaient à Istanbul des tapis anciens collectés auprès de notables persans, ont constaté une forte demande. Face à cette demande excédant l'offre, ils ont évolué du simple commerce à la production, créant ainsi les premiers ateliers où les tapis étaient noués selon les dimensions et les couleurs demandées par les marchands européens.

Cette orientation vers l'exportation pourrait expliquer l'absence d'une couleur distinctive et exclusive associée aux tapis de Tabriz, privilégiant une adaptation aux goûts des marchés internationaux.

Tabriz : un centre historique de la Perse et du tapis

Située au nord-ouest de l'Iran, près des frontières russe et turque, Tabriz a longtemps été un centre majeur en Perse. Au XIIIe siècle, elle a même servi de capitale à l'empire mongol.

Sa situation géographique a exposé Tabriz à diverses invasions, ce qui a contribué à l'évolution de sa population et de sa culture. Son rôle prédominant en tant que centre commercial en Perse a perduré jusqu'au milieu du XXe siècle.

La fabrication des tapis de Tabriz

Les tapis de Tabriz sont presque exclusivement produits dans la ville éponyme. La production se concentre majoritairement dans des ateliers regroupant de nombreux métiers à tisser, les réalisations dans des contextes domestiques étant plus rares.

Les métiers utilisés sont verticaux, souvent dotés d'ensouples métalliques. La structure du tapis est constituée d'une chaîne et d'une trame en fil de coton robuste, la trame étant doublée pour plus de solidité.

La laine utilisée pour le velours provient généralement des régions de Makou (près de la frontière turque) ou des environs du lac de Rezâye, au sud-ouest de Tabriz.

Au début du XXe siècle, des exemplaires exceptionnels, considérés parmi les plus beaux tapis persans, ont été confectionnés en soie.

Les dimensions les plus courantes pour les tapis de Tabriz sont le sedjadeh et les grands formats, généralement à partir de 200 x 300 cm.

L'importance historique des tapis de Tabriz

Les tapis de Tabriz ont joué un rôle crucial dans la production persane, notamment en étant parmi les premiers tapis destinés à l'exportation. Dès le milieu du XIXe siècle, les marchands de Tabriz, qui commercialisaient à Istanbul des tapis anciens collectés auprès de notables persans, ont constaté une forte demande. Face à cette demande excédant l'offre, ils ont évolué du simple commerce à la production, créant ainsi les premiers ateliers où les tapis étaient noués selon les dimensions et les couleurs demandées par les marchands européens.

Cette orientation vers l'exportation pourrait expliquer l'absence d'une couleur distinctive et exclusive associée aux tapis de Tabriz, privilégiant une adaptation aux goûts des marchés internationaux.