Naïn Laine et Soie

16 800.00 CHF

Les tapis de Naïn : une tradition persane de finesse

Située à mi-chemin entre Ispahan et Yezd, en bordure du vaste plateau désertique du centre de la Perse, se trouve la petite ville de Naïn. Cette localité est renommée pour une production artisanale d'exception : les tapis de Naïn.

Caractéristiques techniques des tapis de Naïn

La structure des tapis de Naïn se compose généralement d'une chaîne et d'une trame en fils de coton extrêmement fins, avec un fil de trame doublé. Le velours, le plus souvent en laine, est toujours coupé ras. Une particularité notable est l'utilisation fréquente de la soie pour nouer les motifs, ce qui accentue les détails du décor. Les exemplaires entièrement en soie, quant à eux, sont très rares.

Ces tapis sont noués au nœud persan, avec une densité de nœuds très élevée, variant entre 5 000 et 10 000 nœuds par décimètre carré. Les dimensions des tapis de Naïn sont variées, mais le format d'environ 150 x 230 cm est le plus courant.

L'histoire de la production des tapis de Naïn

L'émergence des tapis de Naïn est liée au déclin d'une autre activité artisanale. Jusqu'au début du XIXe siècle, Naïn était réputée pour le tissage d'étoffes de laine de haute qualité. Cependant, l'arrivée des tissus occidentaux a affecté les ventes de ces étoffes traditionnelles. Face à cette situation, les tisserands de Naïn se sont tournés vers la fabrication de tapis, acquérant rapidement une réputation parmi les meilleurs artisans persans.

À l'instar de Ghom, Naïn était un centre de tissage ancien dont l'activité a été menacée par l'industrialisation textile. La reconversion vers la production de tapis, un artisanat résistant à la mécanisation, a permis à Naïn de prospérer. Ces tapis ont connu un grand succès dès leur apparition sur le marché après la Première Guerre mondiale.

Esthétique et motifs des tapis de Naïn

Le décor des tapis de Naïn présente des similitudes avec celui des tapis d'Ispahan, notamment par l'utilisation d'entrelacs serrés de branches fleuries sur le champ. Cependant, le médaillon central est moins fréquent dans les Naïn que dans les Ispahans.

On retrouve fréquemment des motifs végétaux et animaliers dans les décors des Naïn. Les bordures classiques sont souvent ornées de motifs floraux intégrés dans des cartouches dans la bande principale.

Les couleurs caractéristiques des Naïn sont des teintes claires pour le fond et le décor, telles que le beige, l'ivoire et le blanc, souvent sur un fond vert clair ou bleu.

Distribution et clientèle des tapis de Naïn

La production des tapis de Naïn est principalement destinée au marché intérieur iranien, où ils sont très prisés, ainsi qu'aux pays arabes. Cette orientation contraste avec la situation antérieure, où les tapis de grande valeur étaient exportés et seuls les tapis plus abordables étaient vendus dans les pays arabes.

L'héritage des tisserands de Naïn

Avant de se consacrer aux tapis, les artisans de Naïn tissaient des vêtements fins appelés abas, dont la production a décliné avec l'évolution de la mode occidentale. Cette expérience du travail avec des fils fins a permis aux tisserands de produire dès le départ des tapis d'une grande finesse, ce qui a contribué à leur renommée.

La finesse du nouage est une caractéristique distinctive des tapis de Naïn, avec une densité pouvant atteindre dix mille nœuds persans par décimètre carré. Le velours est ras, la chaîne et la trame sont en coton fin, et l'ornementation est souvent réalisée en soie. Les teintures utilisées sont également de haute qualité.

Les tapis de Naïn sont considérés comme des tapis de luxe, produits en quantité limitée et accessibles à une clientèle aisée.

Comparaison et motifs

Comme les tapis de Ghom, les Naïn présentent souvent un fond clair. Bien que leurs motifs puissent rappeler ceux d'autres tapis persans, beaucoup sont entièrement ornés de motifs floraux, certains arborant des médaillons et d'autres, plus rarement, des représentations animales. Le nouage est fin et les dessins sont précis.

Les tapis de Naïn : une tradition persane de finesse

Située à mi-chemin entre Ispahan et Yezd, en bordure du vaste plateau désertique du centre de la Perse, se trouve la petite ville de Naïn. Cette localité est renommée pour une production artisanale d'exception : les tapis de Naïn.

Caractéristiques techniques des tapis de Naïn

La structure des tapis de Naïn se compose généralement d'une chaîne et d'une trame en fils de coton extrêmement fins, avec un fil de trame doublé. Le velours, le plus souvent en laine, est toujours coupé ras. Une particularité notable est l'utilisation fréquente de la soie pour nouer les motifs, ce qui accentue les détails du décor. Les exemplaires entièrement en soie, quant à eux, sont très rares.

Ces tapis sont noués au nœud persan, avec une densité de nœuds très élevée, variant entre 5 000 et 10 000 nœuds par décimètre carré. Les dimensions des tapis de Naïn sont variées, mais le format d'environ 150 x 230 cm est le plus courant.

L'histoire de la production des tapis de Naïn

L'émergence des tapis de Naïn est liée au déclin d'une autre activité artisanale. Jusqu'au début du XIXe siècle, Naïn était réputée pour le tissage d'étoffes de laine de haute qualité. Cependant, l'arrivée des tissus occidentaux a affecté les ventes de ces étoffes traditionnelles. Face à cette situation, les tisserands de Naïn se sont tournés vers la fabrication de tapis, acquérant rapidement une réputation parmi les meilleurs artisans persans.

À l'instar de Ghom, Naïn était un centre de tissage ancien dont l'activité a été menacée par l'industrialisation textile. La reconversion vers la production de tapis, un artisanat résistant à la mécanisation, a permis à Naïn de prospérer. Ces tapis ont connu un grand succès dès leur apparition sur le marché après la Première Guerre mondiale.

Esthétique et motifs des tapis de Naïn

Le décor des tapis de Naïn présente des similitudes avec celui des tapis d'Ispahan, notamment par l'utilisation d'entrelacs serrés de branches fleuries sur le champ. Cependant, le médaillon central est moins fréquent dans les Naïn que dans les Ispahans.

On retrouve fréquemment des motifs végétaux et animaliers dans les décors des Naïn. Les bordures classiques sont souvent ornées de motifs floraux intégrés dans des cartouches dans la bande principale.

Les couleurs caractéristiques des Naïn sont des teintes claires pour le fond et le décor, telles que le beige, l'ivoire et le blanc, souvent sur un fond vert clair ou bleu.

Distribution et clientèle des tapis de Naïn

La production des tapis de Naïn est principalement destinée au marché intérieur iranien, où ils sont très prisés, ainsi qu'aux pays arabes. Cette orientation contraste avec la situation antérieure, où les tapis de grande valeur étaient exportés et seuls les tapis plus abordables étaient vendus dans les pays arabes.

L'héritage des tisserands de Naïn

Avant de se consacrer aux tapis, les artisans de Naïn tissaient des vêtements fins appelés abas, dont la production a décliné avec l'évolution de la mode occidentale. Cette expérience du travail avec des fils fins a permis aux tisserands de produire dès le départ des tapis d'une grande finesse, ce qui a contribué à leur renommée.

La finesse du nouage est une caractéristique distinctive des tapis de Naïn, avec une densité pouvant atteindre dix mille nœuds persans par décimètre carré. Le velours est ras, la chaîne et la trame sont en coton fin, et l'ornementation est souvent réalisée en soie. Les teintures utilisées sont également de haute qualité.

Les tapis de Naïn sont considérés comme des tapis de luxe, produits en quantité limitée et accessibles à une clientèle aisée.

Comparaison et motifs

Comme les tapis de Ghom, les Naïn présentent souvent un fond clair. Bien que leurs motifs puissent rappeler ceux d'autres tapis persans, beaucoup sont entièrement ornés de motifs floraux, certains arborant des médaillons et d'autres, plus rarement, des représentations animales. Le nouage est fin et les dessins sont précis.