Boukhara Antique

8 900.00 CHF

Le tapis Boukhara pakistanais : un héritage transculturel

Parmi les diverses expressions de l'art du tapis oriental, les créations désignées sous l'appellation "Boukhara pakistanais" occupent une place de choix, notamment en raison de leur large diffusion et de leur appréciation marquée dans les pays occidentaux.

Caractéristiques techniques : une signature distinctive

Ces tapis se distinguent par une structure tissée combinant une chaîne et une trame en coton, supportant un velours confectionné à partir d'une laine ordinaire.

Contexte historique et géographique : les racines d'une tradition

Le nom "Boukhara" évoque une cité historique d'Ouzbékistan, dont le passé prestigieux témoigne d'une riche histoire. Dès le VIIe siècle, Boukhara rayonnait comme un centre culturel important. Au Xe siècle, elle passa sous le contrôle des Turcs, avant d'être soumise par les Mongols au XVe siècle. Après une succession de périodes troubles, la ville fut intégrée à l'Empire russe au milieu du XIXème siècle.

Un nom et un héritage : entre commerce et tradition

Boukhara a longtemps été un carrefour commercial important, un lieu d'échange pour les tapis, les peaux d'astrakan et le coton. À l'instar de Shiraz en Iran, Boukhara a prêté son nom à un type de tapis, sans pour autant en être le centre de production originel. Les tapis traditionnellement associés à cette région devraient plus précisément être désignés sous le nom de "Tekké", un terme qui rappelle l'origine turkmène des tisserands.

La persistance d'un style : entre imitation et authenticité

Bien que le style Boukhara ait été imité dans diverses régions, les créations originales conservent une beauté inégalée. L’imitation a été faite car au Pakistan la main d’oeuvre est bon marché. C’est la raison pour laquelle durant la période 1950/1955, la production d’imitations de tapis Boukhara Turkmen a commencé sous le nom de Boukhara Pakistan. Les variétés de couleurs sont néanmoins différents de l’original. Leurs motifs classiques ont traversé les siècles sans altération majeure. Aujourd'hui, la production est moins importante qu'autrefois, et les pièces de grandes dimensions, dépassant les 200 x 300 cm, sont devenues rares.

L'immuabilité du motif turkmène : une empreinte temporelle

Le dessin des tapis turkmènes classiques, dont s'inspire le Boukhara, a conservé sa forme distinctive au fil des siècles, témoignant d'une tradition profondément ancrée.

Le tapis Boukhara pakistanais : un héritage transculturel

Parmi les diverses expressions de l'art du tapis oriental, les créations désignées sous l'appellation "Boukhara pakistanais" occupent une place de choix, notamment en raison de leur large diffusion et de leur appréciation marquée dans les pays occidentaux.

Caractéristiques techniques : une signature distinctive

Ces tapis se distinguent par une structure tissée combinant une chaîne et une trame en coton, supportant un velours confectionné à partir d'une laine ordinaire.

Contexte historique et géographique : les racines d'une tradition

Le nom "Boukhara" évoque une cité historique d'Ouzbékistan, dont le passé prestigieux témoigne d'une riche histoire. Dès le VIIe siècle, Boukhara rayonnait comme un centre culturel important. Au Xe siècle, elle passa sous le contrôle des Turcs, avant d'être soumise par les Mongols au XVe siècle. Après une succession de périodes troubles, la ville fut intégrée à l'Empire russe au milieu du XIXème siècle.

Un nom et un héritage : entre commerce et tradition

Boukhara a longtemps été un carrefour commercial important, un lieu d'échange pour les tapis, les peaux d'astrakan et le coton. À l'instar de Shiraz en Iran, Boukhara a prêté son nom à un type de tapis, sans pour autant en être le centre de production originel. Les tapis traditionnellement associés à cette région devraient plus précisément être désignés sous le nom de "Tekké", un terme qui rappelle l'origine turkmène des tisserands.

La persistance d'un style : entre imitation et authenticité

Bien que le style Boukhara ait été imité dans diverses régions, les créations originales conservent une beauté inégalée. L’imitation a été faite car au Pakistan la main d’oeuvre est bon marché. C’est la raison pour laquelle durant la période 1950/1955, la production d’imitations de tapis Boukhara Turkmen a commencé sous le nom de Boukhara Pakistan. Les variétés de couleurs sont néanmoins différents de l’original. Leurs motifs classiques ont traversé les siècles sans altération majeure. Aujourd'hui, la production est moins importante qu'autrefois, et les pièces de grandes dimensions, dépassant les 200 x 300 cm, sont devenues rares.

L'immuabilité du motif turkmène : une empreinte temporelle

Le dessin des tapis turkmènes classiques, dont s'inspire le Boukhara, a conservé sa forme distinctive au fil des siècles, témoignant d'une tradition profondément ancrée.