Sarouk Ancien

18 200.00 CHF

Les tapis Sarouk : une tradition persane de renom

Les tapis Sarouk tirent leur nom du village éponyme, situé dans la région agricole d'Arak, en Iran. Cependant, depuis une trentaine d'années, leur production s'est étendue à d'autres villages de la province, ainsi qu'à la ville d'Arak elle-même.

Techniques de fabrication : une structure solide

Les tapis Sarouk sont confectionnés sur des métiers verticaux. La chaîne et la trame sont en coton, cette dernière étant parfois constituée de deux, voire trois fils de coton. Dans les productions antérieures à la Première Guerre mondiale, la trame est toujours tassée contre les nœuds, ce qui confère aux tapis un aspect particulièrement serré. Le velours est réalisé à partir d'une laine de qualité supérieure. Les tapis produits à Sarouk même se caractérisent par un velours très ras, une caractéristique que l'on retrouve également dans toutes les pièces antérieures à 1920. En revanche, les exemplaires récents, notamment ceux noués à Arak à la demande d'acheteurs américains, présentent un velours plus haut.

Le nouage est de type persan, avec une densité élevée, allant de 2 500 à 6 000 nœuds par décimètre carré.

Dimensions et typologie : une grande variété

Les tapis Sarouk sont confectionnés dans toutes les dimensions classiques des tapis persans, à l'exception du format allongé. Le format sedjadeh est le plus répandu.

On distingue deux groupes de tapis Sarouk en fonction de leur décor : les pièces à décor traditionnel et les exemplaires destinés à l'exportation, en particulier vers le marché américain.

Décors traditionnels : une inspiration florale stylisée

Presque toutes les pièces traditionnelles arborent un médaillon central. Les cartons utilisés sont similaires à ceux des Kechans, mais l'artisan apporte sa touche personnelle au tapis. Même dans les exemplaires à fleurs, le décor est interprété de manière linéaire, et la richesse du décor floral se fond harmonieusement avec l'ornementation primitive des tapis géométriques.

Dans les pièces anciennes, on rencontre souvent, outre le médaillon central, le motif boteh, généralement en amande, de petites dimensions et répété sur l'ensemble du champ. Ce motif se retrouve également dans la bordure.

La bordure, d'une grande simplicité, est toujours constituée d'une large bande principale ornée du motif hérati de bordure, et de deux bandes secondaires avec les classiques rosaces et méandres.

Les couleurs sont variées : le rouge-orange vif du fond est adouci par d'autres teintes, principalement l'ivoire, le bleu nuit, le rouge-brun et le vert éteint. Différentes nuances de turquoise sont utilisées dans les motifs.

Production récente : une influence occidentale

La production récente, en particulier les pièces nouées à Arak, présente un décor d'inspiration nettement occidentale : médaillon à fleurs central se détachant sur un fond uni, souvent ras, en accord avec les teintes délicates des motifs.

Ces exemplaires sont très proches des Kirmans destinés au marché américain.

Réputation et origine : un savoir-faire reconnu

Les tapis Sarouk sont fabriqués dans toute la région d'Arak, en particulier à Arak même, à Khonsar et à Mahallat, et pas seulement à Sarouk, comme leur nom pourrait le laisser penser. Connus depuis 1870 environ, ils jouissent d'une excellente réputation de solidité. Les tisserands de la région travaillent d'après des modèles, ce qui leur permet de varier leurs dessins.

Sarouk, Arak, Mahal et Mouchkabad : une production diversifiée

Sarouk est situé en Perse centrale, une région où la tradition des courbes gracieuses et des motifs floraux est prédominante. La localité de Sarouk est un petit village, mais les tapis anciens qui en proviennent sont très prisés pour la finesse de leur nouage et leur velours ras, à la texture sèche mais extrêmement solide. La plupart de ces tapis anciens sont ornés de larges médaillons et d'écoinçons avec des ornements floraux très bien dessinés.

Sous le même nom de Sarouk sont désignés les tapis produits au chef-lieu de la région, Arak (autrefois Sultanabad). Il s'agit d'une des principales régions de manufacture de tapis en Perse. A Arak sont entreposés des articles fabriqués dans de nombreux villages voisins, mais la ville elle-même abrite un artisanat important. Dans cette région, la qualité a beaucoup varié, notamment parce qu'Arak cherchait à satisfaire les exigences des importateurs occidentaux, en particulier américains. Paradoxalement, ce sont des entreprises occidentales qui, en s'établissant dans la région au début du XXe siècle, y ont fait renaître le style et la technique traditionnels. Une action bénéfique dont les meilleurs Arak témoignent encore aujourd'hui. Les Mahal et les Mouchkabad, également fabriqués dans cette région, sont de qualité inférieure.

Le Sarouk au XIXe siècle : une production importante

Au XIXe siècle, les ateliers de Sarouk semblent avoir été particulièrement productifs. Les tapis étaient fabriqués en grande quantité et avec le plus grand soin, au format Sediadeh ou dans les dimensions classiques d'un tapis de sol. La région productrice s'est donc tournée vers l'exportation. Le décor se limite presque exclusivement à un médaillon central composé de surfaces de différentes couleurs. Seuls les ouvrages de grandes dimensions comportent parfois des motifs décoratifs disposés en continu. Tous ces tapis se caractérisent par une toile de fond résistante en coton, un velours ras et une grande solidité. Une confusion se produit parfois avec les tapis Kechan, car la laine utilisée dans les pièces les plus anciennes est moelleuse et lustrée, et les motifs présentent de grandes ressemblances. Pour distinguer les tapis Sarouk des tapis Kechan, il est utile de savoir que les premiers sont souvent constitués d'une trame en coton teintée en bleu.

Les tapis Sarouk : une tradition persane de renom

Les tapis Sarouk tirent leur nom du village éponyme, situé dans la région agricole d'Arak, en Iran. Cependant, depuis une trentaine d'années, leur production s'est étendue à d'autres villages de la province, ainsi qu'à la ville d'Arak elle-même.

Techniques de fabrication : une structure solide

Les tapis Sarouk sont confectionnés sur des métiers verticaux. La chaîne et la trame sont en coton, cette dernière étant parfois constituée de deux, voire trois fils de coton. Dans les productions antérieures à la Première Guerre mondiale, la trame est toujours tassée contre les nœuds, ce qui confère aux tapis un aspect particulièrement serré. Le velours est réalisé à partir d'une laine de qualité supérieure. Les tapis produits à Sarouk même se caractérisent par un velours très ras, une caractéristique que l'on retrouve également dans toutes les pièces antérieures à 1920. En revanche, les exemplaires récents, notamment ceux noués à Arak à la demande d'acheteurs américains, présentent un velours plus haut.

Le nouage est de type persan, avec une densité élevée, allant de 2 500 à 6 000 nœuds par décimètre carré.

Dimensions et typologie : une grande variété

Les tapis Sarouk sont confectionnés dans toutes les dimensions classiques des tapis persans, à l'exception du format allongé. Le format sedjadeh est le plus répandu.

On distingue deux groupes de tapis Sarouk en fonction de leur décor : les pièces à décor traditionnel et les exemplaires destinés à l'exportation, en particulier vers le marché américain.

Décors traditionnels : une inspiration florale stylisée

Presque toutes les pièces traditionnelles arborent un médaillon central. Les cartons utilisés sont similaires à ceux des Kechans, mais l'artisan apporte sa touche personnelle au tapis. Même dans les exemplaires à fleurs, le décor est interprété de manière linéaire, et la richesse du décor floral se fond harmonieusement avec l'ornementation primitive des tapis géométriques.

Dans les pièces anciennes, on rencontre souvent, outre le médaillon central, le motif boteh, généralement en amande, de petites dimensions et répété sur l'ensemble du champ. Ce motif se retrouve également dans la bordure.

La bordure, d'une grande simplicité, est toujours constituée d'une large bande principale ornée du motif hérati de bordure, et de deux bandes secondaires avec les classiques rosaces et méandres.

Les couleurs sont variées : le rouge-orange vif du fond est adouci par d'autres teintes, principalement l'ivoire, le bleu nuit, le rouge-brun et le vert éteint. Différentes nuances de turquoise sont utilisées dans les motifs.

Production récente : une influence occidentale

La production récente, en particulier les pièces nouées à Arak, présente un décor d'inspiration nettement occidentale : médaillon à fleurs central se détachant sur un fond uni, souvent ras, en accord avec les teintes délicates des motifs.

Ces exemplaires sont très proches des Kirmans destinés au marché américain.

Réputation et origine : un savoir-faire reconnu

Les tapis Sarouk sont fabriqués dans toute la région d'Arak, en particulier à Arak même, à Khonsar et à Mahallat, et pas seulement à Sarouk, comme leur nom pourrait le laisser penser. Connus depuis 1870 environ, ils jouissent d'une excellente réputation de solidité. Les tisserands de la région travaillent d'après des modèles, ce qui leur permet de varier leurs dessins.

Sarouk, Arak, Mahal et Mouchkabad : une production diversifiée

Sarouk est situé en Perse centrale, une région où la tradition des courbes gracieuses et des motifs floraux est prédominante. La localité de Sarouk est un petit village, mais les tapis anciens qui en proviennent sont très prisés pour la finesse de leur nouage et leur velours ras, à la texture sèche mais extrêmement solide. La plupart de ces tapis anciens sont ornés de larges médaillons et d'écoinçons avec des ornements floraux très bien dessinés.

Sous le même nom de Sarouk sont désignés les tapis produits au chef-lieu de la région, Arak (autrefois Sultanabad). Il s'agit d'une des principales régions de manufacture de tapis en Perse. A Arak sont entreposés des articles fabriqués dans de nombreux villages voisins, mais la ville elle-même abrite un artisanat important. Dans cette région, la qualité a beaucoup varié, notamment parce qu'Arak cherchait à satisfaire les exigences des importateurs occidentaux, en particulier américains. Paradoxalement, ce sont des entreprises occidentales qui, en s'établissant dans la région au début du XXe siècle, y ont fait renaître le style et la technique traditionnels. Une action bénéfique dont les meilleurs Arak témoignent encore aujourd'hui. Les Mahal et les Mouchkabad, également fabriqués dans cette région, sont de qualité inférieure.

Le Sarouk au XIXe siècle : une production importante

Au XIXe siècle, les ateliers de Sarouk semblent avoir été particulièrement productifs. Les tapis étaient fabriqués en grande quantité et avec le plus grand soin, au format Sediadeh ou dans les dimensions classiques d'un tapis de sol. La région productrice s'est donc tournée vers l'exportation. Le décor se limite presque exclusivement à un médaillon central composé de surfaces de différentes couleurs. Seuls les ouvrages de grandes dimensions comportent parfois des motifs décoratifs disposés en continu. Tous ces tapis se caractérisent par une toile de fond résistante en coton, un velours ras et une grande solidité. Une confusion se produit parfois avec les tapis Kechan, car la laine utilisée dans les pièces les plus anciennes est moelleuse et lustrée, et les motifs présentent de grandes ressemblances. Pour distinguer les tapis Sarouk des tapis Kechan, il est utile de savoir que les premiers sont souvent constitués d'une trame en coton teintée en bleu.